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Rencontrez nos artisans à Agra

La tradition du travail du marbre en Inde remonte à près de 5000 ans. Berceau de l’étonnant Taj Mahal, la ville d’Agra est devenue célèbre pour la complexité et la qualité du travail de ses artisans. Pendant des siècles, les artisans de la région ont développé une grande variété de compétences qui ont été transmises de génération en génération. En sculptant, coupant, incrustant et polissant, ils transforment des blocs de marbre bruts en motifs inégalés que vous voyez aujourd’hui.

À l’automne 2021, nous avons eu l’occasion de rendre visite à nos partenaires artisans dans l’atelier certifié commerce équitable où ils travaillent à Agra. Nous avons eu le plaisir de rencontrer et de parler avec quelques-uns d’entre eux, de découvrir leur parcours de travail avec le marbre et d’avoir un aperçu des coulisses de la création de notre collection de marbre et de bois. Voici leurs visages et leurs histoires.

Naresh Kumar a 35 ans et a vécu et travaillé toute sa vie dans la ville d’Agra. Son père, Shri Sanjeev Kumar Sharma, était artisan avant lui et a transmis le métier de marbrier à son fils.

« J’avais l’habitude de le voir prendre un morceau de marbre, lui donner une touche finale, le sculpter dans une autre forme », a-t-il partagé avec nous.  « Je m’y suis aussi intéressé parce que j’aimais vraiment ça. J’aimais la façon dont il transformait un simple morceau de marbre en un tout nouveau design. Plus tard, c’est devenu un de mes passe-temps. Je m’y suis mis. J’aimais mon passe-temps. Le dessin m’intéressait aussi et je l’ai développé. C’est devenu mon travail. Mon hobby est devenu mon travail. »

Au cours de notre visite, il était évident que Naresh est très fier de son travail et qu’il s’est appuyé sur les compétences que son père lui a transmises, qu’il a affiné son savoir-faire et élargi son éventail de compétences au fil des ans. Il nous a parlé du processus de polissage du marbre et des techniques qui permettent de créer une finition parfaite pour chaque article. « Lorsque nous polissons ces produits, nous nous assurons d’abord du type de produit dont il s’agit. S’agit-il d’un objet que l’on va manger ou sur lequel on va servir de la nourriture ? Ou s’agit-il d’un article de décoration ? En fonction de cela, nous procédons à un polissage différent. Pour les articles sur lesquels nous servons de la nourriture, nous utilisons de la cire organique, pour les autres articles décoratifs, nous utilisons du brillant ou de la résine. »

Au sein de l’atelier, Naresh travaille en étroite collaboration avec les autres artisans pour créer la belle collection de produits en marbre et en bois disponibles au Tattva. Chacun d’entre eux travaille ensemble sur différentes parties du processus pour créer chaque pièce à la main. « Voici la machine », nous a montré l’artisan Praveen Sharma. « Elle est utilisée pour fabriquer le produit et après cela, la pièce travaillée sera dans le processus de polissage. Tous les déchets qui sont collectés ici à cause de la coupe ou du broyage du marbre, nous les donnons à quelqu’un qui en a besoin pour la construction ou à des gens qui les utilisent pour remplir des terrains. Nous les aidons donc ».

En travaillant dans un atelier certifié équitable, les artisans apprennent des solutions durables pour travailler les matériaux, sont assurés d’un environnement de travail sûr et reçoivent un salaire équitable qui les aide et rapporte à leurs communautés. « Depuis que je suis dans le commerce équitable, cela m’a beaucoup apporté » Naresh explique.  « Avant, ma maison était une maison temporaire, maintenant c’est une maison avec une structure, elle est permanente ».

Il partage que cela signifie beaucoup pour eux tous que les produits pour lesquels ils mettent tant de soin soient destinés à des foyers du monde entier. « Si les produits que nous fabriquons sortent du pays, qu’est-ce qui pourrait être mieux que cela ?  Le travail que nous faisons devrait être exposé à l’extérieur, devrait être exporté. Les gens devraient connaître notre nom dans les pays étrangers, savoir que quel que soit le métier que nous faisons, il se vend à l’extérieur. Parce que cet argent fait vivre nos familles. Nos amis qui travaillent ici, leurs familles, vivent de cet argent. Et c’est pour ça que j’aime encore plus ce travail ! »

De leurs mains à vos maisons, merci de votre soutien à Le Tattva et au travail que nous faisons pour que les artisans du monde entier puissent créer et subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles tout en maintenant l’artisanat et la tradition en vie.

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